Tu te sens seul·e ou isolé·e? Tu peux obtenir du soutien.

Tu te sens seul·e ou isolé·e? Tu peux obtenir du soutien.

novembre 16, 2022 communiquer avec des pairsécolefaire facenouveaux arrivants
Jeune personne assise dans une pièce et qui regarde ailleurs que vers la caméra

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De nombreux·euse étudiant·e·s des établissements d’enseignement postsecondaire éprouvent de temps à autre des sentiments de solitude, d’isolement ou de nostalgie. Si tu es un·e étudiant·e international·e nouvellement arrivé·e au Canada, tu peux vivre ces sentiments de façon encore plus intense. Allo J’écoute présente ici des sources de soutien pour les jeunes adultes qui se sentent seul·es pendant l’année scolaire (et surtout les week-ends et lors des vacances, quand l’éloignement du foyer peut être encore plus difficile).

Pourquoi est-ce que je me sens comme cela?

Entreprendre des études postsecondaires, même si c’est souvent gratifiant, peut aussi s’avérer difficile. Les changements au niveau de la vie quotidienne sont nombreux, et ceux-ci peuvent parfois apparaître comme des obstacles insurmontables. Tu pourrais, par exemple, connaître des difficultés dans certains domaines comme :

  • les fréquentations amoureuses ;
  • la famille ;
  • les finances ; 
  • l’amitié ;
  • les performances à l’école ;
  • l’hébergement ;
  • l’identité ;
  • le bien-être.

Les étudiant·e·s internationaux peuvent en outre faire face à d’autres défis comme :

  • le choc culturel ;
  • la discrimination ;
  • les barrières linguistiques ;
  • le stress lié à la transition vers une nouvelle culture.

Quels types de soutien puis-je aller chercher?

De nombreux·euse étudiant·e·s se sentent occasionnellement seul·e·s durant les études postsecondaires, et il faut parfois du temps pour s’adapter et se sentir à sa place. Faire partie d’un groupe peut nous donner confiance et un sentiment d’intégration et d’appartenance. Voici quelques suggestions pour débuter! (Nous t’encourageons à suivre celles qui te conviennent le mieux ou qui sont les plus sécuritaires pour toi.)

  • Entre en contact avec un·e conseiller·ère en résidence (si tu vis sur le campus) et demande-lui s’il a des astuces ou des idées de rencontres, d’activités, etc. qui pourraient t’aider.
  • Communique avec le service d’aide pédagogique, le service d’orientation professionnelle ou le service d’aide financière de ton établissement d’enseignement pour obtenir du soutien concernant tes cours, ta recherche d’emploi ou ton budget.
  • Visite ton centre étudiant, ton association étudiante ou consulte le site Web de l’université pour connaître les activités parascolaires et de soutien auxquelles tu pourrais participer sur le campus (clubs universitaires, groupes de loisirs, programmes de santé et de bien-être, athlétisme, etc.).
  • Visite un organisme de ton quartier (p. ex., un centre communautaire, un centre récréatif, un centre pour étudiants internationaux ou un centre culturel) pour connaître les événements ou les activités auxquels tu aimerais participer (repas communautaires, célébrations des fêtes, équipes sportives, etc.).
  • Consulte les sites Web de services d’intégration des nouveaux·elles arrivant·e·s, comme Vivre au Canada, pour obtenir de l’aide en lien avec le processus d’immigration, les visas de travail, les permis d’études, etc.
  • Renseigne-toi sur les programmes, ateliers et cours disponibles ainsi que sur l’aide offerte par des tuteur·rice·s ou mentor·e·s pour les nouveaux·elles arrivant·e·s et leur famille sur des sujets qu’ils·elles aimeraient mieux connaître (p. ex., des cours d’anglais ou de français langue seconde, l’ouverture d’un compte bancaire, une demande de carte Santé, des séances d’information juridique, etc.).
  • Rejoins les jeunes du Canada sur notre autre service, la Communauté Jeunesse de Jeunesse, J’écoute, pour échanger sur tes expériences (et interagir avec d’autres jeunes adultes) sur des forums de soutien.
  • Repère les lieux de culte à proximité qui te semblent propices à l’épanouissement de ta spiritualité.
  • Prévois un moment pour discuter avec ta famille ou tes ami·e·s en utilisant la technologie à ta disposition (car nous avons tous besoin de passer des moments privilégiés avec nos proches!)
  • Renseigne-toi auprès d’une banque alimentaire locale pour connaître les possibilités d’aide alimentaire si tu en as besoin.
  • Visite la bibliothèque de l’université (ou une bibliothèque publique) pour trouver un espace tranquille pour lire, faire des recherches ou savoir ce qui se passe dans la communauté.
  • Essaie une ressource autoguidée d’un partenaire de Jeunesse, J’écoute, comme la Roue du bien-être ou le Ballon.

Tu te sens seul·e, isolé·e ou nostalgique, et tu cherches d’autres moyens d’obtenir du soutien en matière de bien-être, ou simplement quelqu’un à qui parler? Tu peux communiquer avec un·e intervenant·e professionnel·le ou un·e répondant·e aux crises bénévole 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Allo J’écoute est là quand tu en as besoin!

Découvre les risques liés au jeu grâce à un jeu en ligne

août 25, 2022 argentjeux de hasard et d’argentle jeu en ligne
Une jeune personne qui utilise son portable pour en savoir davantage sur les risques associés aux jeux de hasard et d’argent en jouant un jeu en ligne.

Savais-tu que les jeux de hasard et d’argent peuvent donner l’impression de jouer à un jeu vidéo? Tu peux en apprendre davantage en jouant à Testez vos (ré)flexes, un jeu sur les risques associés aux jeux de hasard et d’argent.

Les jeux de hasard et d’argent et les jeux vidéo peuvent affecter ton corps et ton esprit de façons similaires. Ton corps peut ressentir un état d’excitation accru, ce qui peut affecter la façon dont ton cerveau prend des décisions. Si tu essaies le jeu vidéo Testez vos (ré)flexes en cliquant ci-dessous, tu pourras en savoir plus sur ce lien entre jeu de hasard et jeu vidéo. Par exemple, tu pourrais avoir envie de jouer encore et encore pour obtenir un meilleur résultat. Tu pourrais ressentir la même chose avec les jeux de hasard et d’argent, c’est-à-dire que tu continues à prendre des risques pour obtenir le résultat voulu.

Quand les jeux de hasard et d’argent deviennent-ils un problème?

Le jeu peut être amusant avec modération, mais il peut devenir un problème lorsqu’il commence à nuire à la vie de la personne qui s’y adonne. Lorsque le jeu commence à devenir une préoccupation, on peut, par exemple, éprouver des difficultés financières, des problèmes relationnels ou des difficultés à se concentrer à l’école.

Comment peut-on se renseigner sur les risques liés aux jeux de hasard et d’argent?

Si tu choisis de jouer, il peut être utile d’en savoir plus sur les risques liés aux jeux de hasard et d’argent afin que le jeu demeure un loisir sans conséquence nuisible. L’intention du jeu vidéo Testez vos (ré)flexes est de t’aider à comprendre ce que le jeu peut te faire ressentir (et non d’encourager ou de décourager les habitudes de jeu). Tu peux essayer le jeu et bénéficier d’astuces personnalisées offertes à l’écran à la fin. Tu peux également découvrir une ressource, proposée par nos amis chez Jeunesse, J’écoute, pour gérer les problèmes liés au jeu.

Afin de proposer Testez vos (ré)flexes, Allo J’écoute s’est associé au Conseil du jeu responsable (tu peux cliquer sur le lien pour en savoir plus sur leur site Web). Cette organisation canadienne se consacre à la lutte contre les risques liés aux jeux de hasard et d’argent et à leurs effets néfastes.

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Essaie Testez vos (ré)flexes

Où puis-je trouver plus de renseignements ou du soutien?

Pour toutes questions au sujet des jeux de hasard et d’argent ou les impacts possibles de ceux-ci sur ton cerveau, ton corps et ton quotidien, communique avec l’un de nos intervenants professionnels ou répondants aux crises bénévoles. Ces services sont offerts 24 heures par jour, 7 jours par semaine. L’équipe d’Allo J’écoute est là, quand tu as besoin de parler.

Allo J’écoute tient à remercier le Conseil du jeu responsable pour son partenariat, l’accès à ses ressources sur le jeu et son soutien à la santé mentale des jeunes en Ontario.

Je pense faire une dépression. Comment obtenir de l’aide?

juillet 5, 2022 faire face
Jeune adulte assis dehors, regardant un ordinateur portable.

Si tu lis ceci, c’est possiblement parce que tu te sens triste, découragé ou déprimé et que tu te demandes si tu n’es pas en train de faire une dépression. Nous voulons tout d’abord te dire que tu n’es pas seul, que tu peux obtenir du soutien et qu’Allo J’écoute est là pour t’aider. (Nous sommes là pour toi!) Avant de commencer, tu peux essayer de prendre quelques respirations profondes et apaisantes, et trouver un coin confortable pour regarder tranquillement le contenu ci-dessous.

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Quels sont des signes courants de dépression?

Tout le monde se sent triste à l’occasion. La dépression est généralement une affection profonde, de longue durée, qui peut perturber tes pensées, tes sentiments et tes actions. Bien que chaque cas soit unique, les personnes en dépression peuvent :

  • pleurer beaucoup;
  • adopter plus souvent des comportements à haut risque;
  • avoir des pensées ou des sentiments négatifs;
  • penser à la mort ou au suicide;
  • se sentir coupés d’elles-mêmes;
  • se sentir impuissantes, désespérées, seules, irritables, apathiques, coupables, anxieuses ou stressées;
  • être tristes ou déprimées presque tous les jours;
  • se sentir fatiguées, comme si elles manquaient d’énergie;
  • avoir de la difficulté à se concentrer, à l’école ou au travail;
  • avoir un sommeil troublé ou peu d’appétit;
  • se désintéresser de ce qui leur plaisait auparavant;
  • avoir du mal à prendre des décisions;
  • consommer des drogues ou de l’alcool pour faire face à la situation;
  • s’isoler de leurs amis et de leur famille.

Quelles sont certaines des causes possibles de dépression?

Savais-tu que la dépression est en fait un des troubles de santé mentale les plus souvent diagnostiqués? Et ce n’est pas « juste une phase » ou quelque chose duquel on peut « s’en sortir » comme certains pourraient le dire. De nombreux facteurs peuvent contribuer au développement de la dépression, y compris (sans s’y limiter) :

  • un grand changement de vie;
  • des antécédents familiaux de troubles mentaux;
  • de l’abus;
  • des expériences de racisme ou d’oppression;
  • la consommation de substances;
  • des traumatismes.

Comment se sent-on quand on fait une dépression?

La dépression peut être vécue différemment par chacun. Parfois, le fait de nommer tes émotions peut t’aider à mieux comprendre ce que tu vis. De jeunes adultes confrontés à la dépression, par exemple, pourraient se sentir comme suit :

Illustration d’une lune, de zzzs et d’un morceau de papier avec des lignes et des symboles.

désespérés et incapables de dormir à la suite d’une note décevante dans un cours

Illustration d’une bulle de texte avec une maison et une plante

isolés, nostalgiques et complètement seuls du fait d’être un étudiant étranger

Illustration d’un cœur brisé

rejetés et dans une spirale infernale et hors de contrôle après une rupture

Illustration d’une tornade et de lignes ondulées

voués à l’échec et pris dans un tourbillon de pensées et d’émotions tristes concernant l’avenir

Illustration d’un phare et de nuages de pluie

seuls et avec l’idée qu’ils n’ont pas leur place ou qu’ils ne seront jamais acceptés à cause de ce qu’ils sont

Où puis-je trouver de l’aide si je pense que je fais une dépression?

Avant d’essayer de t’autodiagnostiquer en faisant des recherches sur Google (nous l’avons tous fait!), rappelle-toi que seuls un médecin, un psychologue ou un psychiatre peuvent diagnostiquer une dépression. Tu peux t’adresser à un médecin ou à un professionnel de la santé mentale, à l’équipe de santé du campus, à un groupe social ou communautaire ou à un autre adulte de confiance pour obtenir plus d’informations sur le soutien que tu cherches.

Que devrais-je dire lorsque je parle avec l’une de ces ressources?

Il peut parfois être difficile d’entamer une conversation. C’est tout à fait normal. Voici quelques exemples dont tu peux t’inspirer (en exprimant ce que tu veux dire de la façon qui te convient le mieux et avec laquelle tu te sens le plus à l’aise) :

Illustration d’une bulle de texte qui dit : « J’ai coulé un cours il y a quelques semaines et je me sens impuissant et fatigué. Existe-t-il une ressource sur le campus vers laquelle je pourrais me tourner? »
Illustration d’une bulle de texte qui dit : « Avant, je pouvais me confier à ma famille, mais maintenant j’ai l’impression qu’il n’y a personne vers qui je peux me tourner. Y a-t-il quelqu’un ici à qui je peux parler? »
Illustration d’une bulle de texte qui dit : « Mon partenaire a rompu avec moi il y a quelques mois et je ne vais pas bien. Je pense avoir besoin d’aide — connaissez-vous des groupes de soutien que je pourrais contacter? »
Illustration d’une bulle de texte qui dit : « Je deviens pessimiste lorsque je pense à mon avenir. Pouvez-vous m’aider? »
Illustration d’une bulle de texte qui dit : « Les gens me rejettent à cause de mon orientation sexuelle et j’ai envie de pleurer tout le temps. Auriez-vous des astuces pour moi? »

Si en discutant avec toi, un médecin, un psychologue ou un psychiatre pose un diagnostic de dépression, il pourra t’expliquer comment la traiter et la gérer pour que tu commences à te sentir mieux. Le traitement de la dépression peut comporter la prise de médicaments, des sessions d’intervention, une thérapie ou d’autres mesures pour améliorer l’humeur (par exemple, faire de l’exercice régulièrement, un programme d’autosoins, une routine de sommeil, etc.). Même si on ne t’a pas diagnostiqué une dépression, le professionnel avec qui tu travailles peut t’orienter vers d’autres formes de soutien, peu importe ta situation.

Allo J’écoute sait qu’avoir accès à du soutien en matière de santé mentale peut être difficile pour certains étudiants de niveau postsecondaire. Nos intervenants professionnels et nos répondants aux crises bénévoles peuvent offrir un soutien gratuit et confidentiel, ainsi que des références à des ressources sur le campus, le tout 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Tu peux aussi consulter en tout temps les ressources suivantes pour des informations supplémentaires et du soutien. (Nous les utilisons parfois!)

Les étudiants de niveau postsecondaire traversent souvent des hauts et des bas dans leur parcours scolaire et de bien-être. Si les bas s’accompagnent de sentiments de tristesse prolongés, tu peux nous appeler ou nous texter 24 heures par jour, 7 jours par semaine pour obtenir de l’aide. L’équipe d’Allo J’écoute est là quand tu as besoin d’en parler!

8 affirmations pour réfléchir sur les liens que tu entretiens

Décembre 17, 2021 communiquer avec des pairslimitesrelations
Jeune adulte à une table devant un ordinateur

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Les relations (de tous genres) peuvent être complexes et différentes pour chacun d’entre nous. Les affirmations relationnelles d’Allo J’écoute peuvent t’aider dans tes réflexions sur tes liens avec les autres. Elles peuvent également t’aider à reconnaître les aspects d’une relation que tu aimerais renforcer ainsi que les signes indiquant qu’une relation peut être toxique ou dangereuse pour toi.

En parcourant cette liste, par toi-même ou avec un ou des partenaires, tu peux penser à une relation que tu vis actuellement, à une relation passée ou à une nouvelle relation que tu envisages. Tu n’as pas besoin de t’identifier à tout ce qui figure sur la liste. Il s’agit plutôt de réfléchir à comment les choses se passent pour toi et pour tes partenaires en général. Bien que ces affirmations portent davantage sur les liens romantiques, émotionnels, sexuels ou physiques, certaines peuvent également être utiles pour évaluer d’autres types de relations dans ta vie.

Les affirmations relationnelles d’Allo J’écoute

Mon partenaire et moi sommes libres d’être nous-mêmes

Dans nos interactions, chacun peut exprimer sa vraie personnalité. Chacun possède son identité propre et distincte (p. ex., des intérêts, des passe-temps et des amitiés à soi). Personne n’essaie de contrôler l’autre (p. ex., en lui disant ce qu’il doit faire, quels vêtements porter ou qui fréquenter).

Mon partenaire et moi nous respectons mutuellement

Nous respectons les limites de chacun. Nous ne poussons pas l’autre au-delà de ses limites et nous n’essayons pas d’outrepasser ses limites. Nous faisons preuve de respect pour les responsabilités, les projets et le temps de l’autre (p. ex., en évitant de faire en sorte qu’un partenaire se sente mal de privilégier ses études, ses soins personnels ou ses engagements antérieurs). Nous ne nous humilions pas l’un l’autre et nous ne nous dénigrons pas (p. ex., en utilisant un langage sarcastique ou péjoratif).

Deux jeunes adultes dehors, prenant un autoportrait.

Mon partenaire et moi avons confiance l’un en l’autre

Nous avons chacun les intérêts de l’autre à cœur. Puisque la confiance peut prendre du temps à se construire, nous y travaillons en permanence. Nous ne brisons pas nos promesses et nous respectons nos engagements.

Mon partenaire et moi nous soutenons mutuellement

Nous nous sentons tous les deux aidés et appréciés. Nous montrons notre soutien en écoutant, en aidant, etc. Parfois, le simple fait d’être là suffit! Nous sommes attentionnés et gentils l’un envers l’autre.

Mon partenaire et moi nous sentons en sécurité – émotionnellement et physiquement

Nous nous écoutons l’un l’autre, nous pouvons nous exprimer sans crainte et nous savons que nous pouvons aborder des problèmes pour les résoudre ensemble. Nous n’employons pas d’ultimatums. Nous reconnaissons les signes de violence ou d’abus dans les fréquentations (tu peux cliquer sur ce lien pour plus d’informations provenant de l’initiative américaine « That’s Not Cool » (disponible en anglais seulement)). Nous n’avons pas besoin de faire attention à ce que nous disons ou faisons par peur de fâcher l’autre personne. Nous n’utilisons pas de menaces (p. ex., de se faire du mal ou de faire mal à l’autre) afin de contraindre l’autre à faire quelque chose.

Mon partenaire et moi sommes égaux dans notre relation

Dans l’ensemble, nous tentons de faire les mêmes efforts dans notre relation, et aucun de nous n’exerce un contrôle sur l’autre. Nous ne mettons pas de pression sur l’autre personne afin qu’elle fasse des choses qu’elle ne veut pas faire ou pour lesquelles elle n’est pas encore prête.

Deux jeunes adultes dehors, avec un chien

Mon partenaire et moi pratiquons la communication ouverte 

Nous pouvons parler ouvertement de ce qui nous préoccupe, incluant nos besoins, nos désirs, nos espoirs et nos craintes. Nous démontrons une réelle préoccupation pour les sentiments de l’autre. Nous pouvons être honnêtes quant à nos pensées et nos sentiments et ne ressentons pas le besoin de mentir.

Mon partenaire et moi sommes liés d’une manière qui nous fait du bien et qui favorise notre relation

Nous partageons un lien qui est bénéfique pour les deux. C’est un lien consensuel et réciproque qui nous sécurise et qui peut inclure, entre autres, des aspects émotionnels, physiques, sexuels, spirituels ou intellectuels. De plus, nous nous efforçons d’être présents l’un pour l’autre, et disponibles, surtout en cas de besoin.

Nous espérons que ces affirmations relationnelles t’aideront à réfléchir aux liens que tu entretiens dans ta vie. Si tu veux en savoir davantage sur ce sujet, participe à ce jeu-questionnaire sur les relations personnelles créé par nos amis chez Jeunesse J’écoute. Et si tu veux parler d’une relation actuelle, tu peux t’adresser à l’un de nos intervenants professionnels ou à un répondant aux crises bénévole, 24 heures par jour, 7 jours par semaine. L’équipe d’Allo J’écoute est là pour toi, quand tu as besoin de parler!

Établir des limites pour promouvoir la santé mentale

Décembre 16, 2021 croissanceguérisonlimitesprendre soin de soi-mêmerelations

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Rédiger des essais, étudier pour des examens, faire la navette entre l’école et la maison, planifier l’avenir… les études postsecondaires sont une période chargée. Établir des limites peut avoir de nombreux avantages pour ton bien-être émotionnel, spirituel et physique et peut aussi t’aider à mieux te connaître, à améliorer ta capacité à communiquer et à te donner le sentiment d’être plus en contrôle de ta vie. Les limites sont des règles et des lignes directrices que nous établissons et qui dictent la façon dont nous nous comportons dans nos relations, y compris la façon dont nous nous comportons avec nous-mêmes. Dans ce texte, Allô, J’écoute t’offrira des trucs pour définir tes limites ainsi que des phrases pratiques que tu peux utiliser pour communiquer tes limites avec les gens qui t’entourent.

Comment établir mes limites?

Prendre un moment pour faire le point avec toi-même régulièrement peut t’aider à déterminer à quel moment et dans quelles circonstances l’établissement des limites peut être utile. Par exemple, cela peut vouloir dire d’être conscient de ce qui t’apporte de la joie, de l’énergie et du bonheur et de ce qui évoque parfois un sentiment de dépassement, de malaise ou de stress. Le fait de réfléchir à ce qui influence ton bien-être émotionnel peut t’aider à comprendre et à respecter tes besoins tout en ciblant ce sur quoi tu as du contrôle. Y a-t-il quelque chose que tu peux modifier en établissant des limites, en communiquant un besoin, en acceptant moins de responsabilités ou en disant non à un engagement?

Il y aura inévitablement des circonstances sur lesquelles tu n’auras aucun de contrôle, comme les dates de remise pour des projets ou les actions et les paroles des gens autour de toi. Tu pourrais être mal à l’aise d’établir et de communiquer des limites au début. Essaie de commencer petit à petit et de te rappeler à toi-même, ainsi qu’aux autres, les raisons pour lesquelles tu définis ces limites.

Comment communiquer mes limites?

Au moment de prendre soin de toi

On oublie fréquemment d’accorder la priorité à sa santé mentale et à son bien-être, particulièrement lorsqu’on mène une vie occupée. En définissant des limites relatives à ton temps, à ton énergie et à tes finances et en entamant un dialogue interne, tu pourras mieux définir les bases pour d’autres aspects de ta vie. Prendre soin de soi et privilégier son bien-être lorsque possible peut aider à vivre une expérience d’études postsecondaires équilibrée.

Établir des limites peut impliquer ce qui suit :

  • Ne pas répondre au téléphone ou couper la sonnerie lorsque tu es occupé ou que tu as besoin de te concentrer.
  • Désactiver les notifications ou arrêter de suivre un compte sur les réseaux sociaux si ce dernier a un effet négatif sur ta santé mentale.
  • Prendre des pauses d’études :
    • « Je vais étudier pour une heure, ensuite je vais me préparer une collation. »
  • Limiter ton temps d’écran ou le temps passé sur une plateforme particulière.
  • Planifier du temps de repos et de relaxation; prévoir une heure de coucher précise afin de dormir suffisamment; passer du temps à l’extérieur, pratiquer les activités qui te font plaisir, etc.
  • Faire un budget ou déterminer la façon dont tu dépenseras ton argent.
  • Demander de l’aide lorsque tu commences à te sentir dépassé.

Gestion des relations avec tes amis et les membres de ta famille

En établissant des limites dans tes relations, tu peux aider les autres à comprendre comment tu souhaites être traité et leur permettre d’anticiper ton comportement. Lorsque tu indiques clairement ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas pour toi, tes relations peuvent évoluer de façon positive et sembler plus équilibrées. D’autres personnes autour de toi pourraient être inspirées à établir leurs propres limites, elles aussi!

Établir des limites dans ses relations peut impliquer ce qui suit :

  • Replanifier son emploi du temps ou ne pas participer aux événements familiaux ou sociaux en raison d’autres priorités (en tant qu’étudiant, ton horaire pourrait ne pas toujours concorder avec ceux de tes amis et des membres de ta famille).
    • « Merci de m’avoir invité, mais je dois me concentrer sur mes études. »
  • Définir clairement tes limites physiques relatives aux directives de la santé publique (p. ex. à propos des restrictions et de ton degré de confort vis-à-vis la COVID-19).
    • « Je ne suis pas à l’aise que nous nous rencontrions à l’intérieur pour le moment, alors si tu veux, je peux te suggérer un endroit extérieur qui fonctionne pour nous deux. » 
    • « C’est un plaisir de vous rencontrer! Je ne suis pas à l’aise de donner une poignée de main pour le moment. Pouvons-nous plutôt nous faire un signe de la main? »
  • T’éloigner d’une situation qui affecte négativement ta santé mentale.
  • Faire preuve d’honnêteté sur la façon dont les actions, les décisions et les paroles des autres te touchent.
    • « Ça me blesse lorsque… »
    • « J’ai besoin que tu… »

Soutenir les gens autour de toi

Il peut parfois être difficile de soutenir les autres lorsque tu as l’impression de ne pas posséder les ressources ou les capacités mentales et émotionnelles nécessaires pour le faire. Tu as le droit de dire à tes amis ou à tes proches que tu n’es pas en mesure de les soutenir ou encore de les encourager à demander de l’aide auprès de quelqu’un d’autre. Il est possible de faire preuve d’empathie envers quelqu’un tout en te fixant des limites.

Cela peut vouloir dire faire preuve d’honnêteté sur ta capacité, ton énergie et ton temps en disant des phrases comme :

  • « Je ne crois pas être en mesure de t’aider pour le moment. »
  • « Je ne crois pas disposer des outils pour t’aider à traverser ce que tu vis. »
  • « J’aimerais pouvoir t’aider, mais j’en suis incapable pour l’instant. »

Chaque personne a sa propre idée du concept de soutien, et il peut être utile de demander directement à la personne quel genre de soutien elle souhaite recevoir. Cela peut t’aider à mieux comprendre comment intervenir tout en façonnant cette limite pour les autres. Tu pourrais essayer de poser les questions suivantes :

  •  « Est-ce que ça te serait utile de savoir ce que j’en pense? »
  •  « Je sais que tu as eu une longue journée, souhaites-tu qu’on ait cette conversation maintenant? »

Les ressources de Jeunesse, J’écoute ci-dessous pourraient te permettre d’en apprendre davantage :

Il est tout à fait normal que tes priorités changent avec le temps, et établir des limites, c’est quelque chose que tu devras sûrement pratiquer. Les intervenants professionnels et les répondants aux crises bénévoles d’Allo J’écoute sont présents 24/7 pour t’aider à identifier et établir des limites. L’équipe d’Allo J’écoute est là, si et quand tu as besoin de parler!

Façons de gérer le stress: Astuces d’une intervenante

Décembre 16, 2021 écolestress
Un jeune adulte assis sur un banc dehors avec un carnet

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Le stress est une réaction tout à fait normale aux situations difficiles qui touche beaucoup d’étudiants de niveau postsecondaire. Comme étudiant, tu dois être préoccupé par une foule de choses, incluant les examens, les amis, les rencontres, le travail, la famille et les finances personnelles. Les situations stressantes peuvent nous rendre anxieux, chamboulés même dépassés (surtout si plusieurs choses se produisent en même temps). Apprendre à gérer le stress et mettre en pratique des stratégies d’adaptation sécuritaires et pertinentes peut t’aider à mieux maîtriser les situations difficiles, à aborder les problèmes et à trouver le soutien que tu recherches ou dont tu as besoin.

Ici, une intervenante professionnelle d’Allo J’écoute (Karli [elle]), nous parle de ses stratégies d’adaptation, ses affirmations et ses astuces pour bien gérer le stress en lien avec les études (que tu pourrais apprivoiser, sans avoir à parler à quelqu’un si tu n’es pas encore prêt à le faire).

Pourriez-vous nous parler un peu de vous et de votre rôle avec Allo J’écoute?

« Je suis intervenante d’Allo J’écoute depuis sept mois et j’adore ce que je fais! J’ai un diplôme universitaire en psychologie et un diplôme supérieur en psychologie judiciaire. Je connais très bien les effets du stress lié aux études de niveau postsecondaire sous toutes ses formes. Mon rôle au sein d’Allo J’écoute est d’apporter un soutien émotionnel aux étudiants de niveau postsecondaire en faisant preuve de compréhension et d’empathie, sans porter de jugement. Mon but est d’outiller les étudiants en travaillant de près avec eux afin de déterminer les mécanismes d’adaptation qui les aideront à réduire leur niveau de stress pendant cette période de transition. Quant à moi, lorsque je sens le stress monter, mon activité préférée pour me distraire est le coloriage! »

Quels sont les sujets les plus fréquemment abordés par les jeunes qui communiquent avec Allo J’écoute?

« Bien sûr, les personnes qui font appel à Allo J’écoute sont motivées par diverses raisons; toutefois, j’ai remarqué qu’il y a des thèmes communs qui ressortent. Les étudiants demandent souvent de l’aide en raison du stress intense causé par leurs propres attentes en matière de réussite scolaire ou par les attentes des membres de leur famille. Il arrive souvent que les étudiants parlent des difficultés qu’ils éprouvent à respecter les dates de remise, de la tentation de remettre au lendemain les tâches à réaliser, des inconvénients liés au perfectionnisme et de l’épuisement qu’ils ressentent. Ils nous parlent également des attentes des membres de leur famille en matière de notes ou de réussite scolaire et du stress qui accompagne le sentiment d’échec de leurs proches si ces attentes ne se concrétisent pas ».

Avez-vous des astuces pour les jeunes adultes qui appellent pour la première fois?

« Aux étudiants qui appellent pour la première fois, je tiens à dire : tu n’es pas seul! La vie étudiante est difficile, et ce service de soutien existe parce qu’il est nécessaire. Certains étudiants craignent que la raison de leur appel ne soit « pas suffisamment sérieuse », alors que d’autres jugent qu’ils ne devraient pas appeler s’ils n’ont pas de pensées suicidaires ou en lien avec l’automutilation. Il faut se détromper à ce sujet : aucune raison d’appeler n’est trop insignifiante. Le stress lié aux études de niveau postsecondaire est un phénomène bien réel : il peut être accablant et douloureux. Tout le monde a besoin d’un peu d’aide un jour ou l’autre, et c’est tout à fait normal! »

Qu’est-ce qui vous a le plus stressée lors de vos études, et comment avez-vous géré la situation?

« Tant de choses me stressaient quand j’étais à l’école. Cependant, mon plus grand défi a été de surmonter mon perfectionnisme. J’étais ma pire critique, car j’étais déçue si je recevais une note inférieure à « A ». J’avais l’impression d’être une ratée, mais ce n’était pas le cas! J’ai pu surmonter cet obstacle en pratiquant étapes pour gérer le stress et en m’adressant à répétition un discours positif, même si cela m’a semblé farfelu au début. Quelle que soit ta note, tu n’es pas un raté et tu as toutes les chances de réussir dans la carrière que tu choisiras! »

Quels sont vos meilleurs conseils pour gérer le stress lié aux études de niveau postsecondaire?

« J’ai quelques conseils privilégiés pour ceux qui font appel à Allo J’écoute pour apprendre à mieux gérer le stress des études de niveau postsecondaire.

  1. Divise tes devoirs et ton temps d’études en petits segments.
  2. Fais de courtes pauses entre ces segments.
  3. Accorde-toi une récompense après avoir complété chaque segment – tu le mérites!

Pour réfléchir et traiter les informations, ton cerveau a besoin de temps; sans pauses, il en sera incapable. Et voici un petit secret : ton cerveau travaillera plus vite si tu lui accordes ces courtes pauses que si tu ne le fais pas. Si tu es le genre de personne qui tire profit d’une structure et d’un horaire, tu peux décider du temps à accorder à telle ou telle partie d’un devoir quelconque. Règle une alarme si cela peut t’aider! Si tu as tendance à remettre un travail au lendemain, tu pourrais envisager de régler une alarme qui marquera la fin de ton temps de repos et t’incitera à te remettre à la tâche. Non seulement cela donne à ton cerveau le temps de reprendre son activité, mais tu fais preuve de bienveillance envers toi-même, ce qui est important pendant cette transition. Ainsi, tu te concentres sur une seule tâche à la fois plutôt que sur l’ensemble de ton travail; par conséquent, tu réduis la tentation de remettre ta tâche au lendemain et tu éloignes le risque d’épuisement. Enfin, n’oublie pas de bien respirer, de te rappeler que tu es fort et que tu peux y arriver! »

Où peut-on trouver d’autres conseils et outils pour gérer le stress?

Pour apprendre à bien gérer le stress lié aux études de niveau postsecondaire, on peut consulter les ressources offertes par nos partenaires de Jeunesse, J’écoute et par d’autres sites dignes de confiance :

Le stress est un sentiment que beaucoup d’étudiants de niveau postsecondaire connaissent bien. Tu as peut-être remarqué que ton niveau de stress monte ou descend en fonction de ce qui se passe dans ta vie. Si tu recherches du soutien ou d’autres moyens de gérer le stress, tu peux communiquer avec les intervenants professionnels et les répondants aux crises d’Allo J’écoute 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Allo J’écoute tient à remercier l’intervenante Karli de sa participation à cette initiative et de son soutien au niveau de la santé mentale et du bien-être des jeunes au Canada!

Ce texte est traduit de l’anglais.

Violence sexuelle : Comment y faire face

Décembre 16, 2021 faire faceguérisonsécuritéviolence sexuelle
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Il est normal pour une victime de violence sexuelle de ressentir toute une gamme d’émotions. Un acte de violence sexuelle désigne toute activité à caractère sexuel non désirée pour laquelle la permission ou le consentement n’est pas donné librement. Tu peux ressentir de la honte, un traumatisme, de la peur, une perte, du chagrin, de l’anxiété, de la confusion, de la dépression, de la culpabilité et plus encore. Il se peut aussi que tu ne saches pas comment réagir. Ce qui s’est passé n’est pas de ta faute. Allo J’écoute partage des astuces pour prendre soin de ta santé physique et mentale, ainsi que des options pour obtenir du soutien.

Si tu es en danger immédiat, fais appel aux services d’urgence ou à un service de crise mobile (si c’est une option dans ta région). Tu peux trouver un service d’aide aux victimes d’agressions sexuelles en consultant le répertoire des services postsecondaires et communautaires d’Allo J’écoute.

Il faut souvent un certain temps pour comprendre les conséquences de la violence sexuelle. Cela peut prendre des années avant de réaliser que ce qui s’est passé est considéré comme de la violence sexuelle. Tu as peut-être refoulé tes sentiments en réaction à un événement traumatisant. Tu pourrais aussi penser que l’événement n’est « pas assez grave » ou qu’il remonte à trop longtemps. Toutes ces réactions sont valables.

On prétend souvent à tort que la violence sexuelle ne se produit qu’entre une personne et un étranger. Or, la violence sexuelle peut se produire dans le cadre d’une relation de couple ou même entre amis. En fait, la violence sexuelle commise par un partenaire est un phénomène courant, surtout sur les campus postsecondaires. Cet article sur ce qui constitue une relation amoureuse saine et malsaine peut être utile pour en savoir plus.

Comment aborder ce que tu ressens

Il existe toute une série de stratégies d’adaptation que les victimes de violence sexuelle peuvent utiliser. Les outils qui te conviennent aujourd’hui peuvent changer et ne pas être aussi utiles plus tard, et ce n’est pas grave.

Va chercher de l’aide :

  • Trouve un professionnel de la santé mentale ou un thérapeute spécialisé dans les traumatismes qui est accueillant, amical, accessible et qui croit en ta démarche;
  • Essaie une thérapie cognitivo-comportementale axée sur les traumatismes (TCC-AT), une psychothérapie, etc.;
  • Tourne-toi vers un groupe de soutien pour entrer en contact avec d’autres personnes ayant vécu la même chose;
  • Téléphone ou envoie un texto à Allo J’écoute, accessible 24 heures par jour, 7 jours par semaine.

Essaie différentes stratégies d’adaptation :

  • Écris tes réflexions dans un journal, en rédigeant une lettre ou en utilisant ce cahier d’exercices sur la conscience de soi de Jeunesse, J’écoute;
  • Crée une routine et prends soin de ta santé physique – par l’exercice, le sommeil et la nutrition;
  • Prends le temps de t’occuper de toi et de pratiquer des activités que tu aimes;
  • Essaie des techniques de pleine conscience comme le balayage mental du corps, les exercices de respiration, la méditation, la pleine conscience, etc.*

*Pour certaines personnes ayant survécu à des traumatismes, les activités qui permettent de prendre conscience de son corps peuvent être une expérience difficile. Ces outils ne conviennent pas à tout le monde. Ils peuvent être d’une meilleure utilité à un stade plus avancé du processus de guérison ou avec le soutien d’un professionnel de la santé mentale.

Participe à ta vie de quartier :

  • Passe du temps dans des environnements et des espaces où tu te sens à l’aise et en sécurité : la maison d’un ami, un lieu de culte, un centre communautaire, etc.
  • Rejoins un organisme communautaire ou fais du bénévolat et défends les intérêts des personnes qui ont vécu la même chose que toi, si tu te sens en état de le faire.

Que faire si je m’inquiète à l’idée de raconter ce qui s’est passé?

Il peut être extrêmement difficile de parler d’une expérience de violence sexuelle, même à ses proches. C’est à toi de décider quand, comment et si tu veux parler de ce qui s’est passé. Il n’y a pas de délai précis pour commencer à en parler; ton expérience et ton parcours de guérison te sont propres. Lorsque tu seras prêt à en parler, des conseillers au postsecondaire ou des intervenants d’Allo J’écoute sont disponibles pour t’aider à explorer tes options.

Si tu envisages de parler de ce que tu as vécu à quelqu’un, il peut être utile de le planifier. Ces ressources de Jeunesse, J’écoute peuvent t’aider à te préparer :

Signaler un acte de violence sexuelle

Certaines personnes ayant vécu de la violence sexuelle peuvent choisir de se confier à un professionnel de la santé mentale sans vouloir aller plus loin.* Bien que d’autres peuvent souhaiter signaler un tel cas de manière officielle, ce n’est pas obligatoire le choix t’appartient entièrement.

*Tu as le droit de savoir dès le départ quel est le niveau de confidentialité dont tu bénéficieras avec un professionnel de la santé mentale, afin de pouvoir faire les choix qui te conviennent. Souvent, le professionnel t’expliquera en quoi consiste son obligation de signalement (et ce que cela implique) lors de votre première séance. S’il ne le fait pas, n’hésite pas à le demander! Tu peux également poser toutes autres questions que tu veux sur la raison pour laquelle il est obligé de signaler les informations que tu partages, et à quel moment il doit le faire, afin que tout soit clair pour toi.

De nombreux campus postsecondaires disposent d’un membre du personnel ou d’un bureau chargé du soutien et de l’éducation en matière de violence sexuelle. Ils peuvent t’aider à comprendre les options qui s’offrent à toi afin que tu puisses prendre une décision éclairée quant à la nécessité de faire un signalement ou non. Ils peuvent également te proposer des aménagements pour te soutenir sur le plan physique, académique et émotionnel.


Il existe également des organismes communautaires qui offrent de l’aide aux personnes ayant vécu des agressions et des actes de violence sexuelle. Certains offrent des services, comme un soutien juridique et de défense des droits, et peuvent parfois t’accompagner à l’hôpital, au poste de police ou à une audience au tribunal. Tu peux consulter l’outil Ressources Autour de Moi de Jeunesse, J’écoute pour trouver des ressources offertes partout en Ontario (essaie d’utiliser des mots clés comme agression sexuelle ou violence sexuelle).

Prends soin de toi

Il existe des moyens de se sentir plus en sécurité si tu es victime de violence sexuelle et que ton agresseur est toujours dans ta vie ou sur le campus :

  • Prends connaissance du soutien disponible et de la manière d’y accéder (sur le campus et à l’extérieur);
  • Demande à un camarade de t’accompagner dans tes déplacements sur le campus et à l’extérieur;
  • Évite d’afficher ton emplacement sur les réseaux sociaux ou en ligne;
  • Garde une liste de contacts à portée de main afin de pouvoir les joindre si tu es inquiet ou que tu te sens en danger;
  • Planifie ton trajet pour rentrer chez toi. Ainsi, si tu te sens mal à l’aise ou en danger dans une situation donnée, tu peux agir immédiatement.

Si tu es victime de violence sexuelle et que tu as besoin d’aide pour traiter et gérer les conséquences sur ton bien-être physique, émotionnel et psychologique, ou pour déterminer la meilleure ligne de conduite à adopter, les intervenants professionnels et les répondants aux crises d’Allo J’écoute sont accessibles 24 heures par jour, 7 jours par semaine, par téléphone et texto. N’oublie pas que ce qui s’est passé n’est en aucun cas ta faute. Et peu importe ce que tu vis, ce que tu ressens est tout à fait justifié.

Photography credit: Cesar Ghisilieri

Où puis-je trouver du soutien sur le campus ?

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Les études postsecondaires peuvent être une expérience palpitante, mais aussi accablante. Que tu sois préoccupé par ta santé mentale, ta santé physique, tes activités sociales ou tes études, trouve les services dont tu as besoin lorsque tu en as besoin peut être étourdissant. Allo J’écoute t’offre ici un résumé des soutiens qui pourraient être offerts dans ton établissement pour t’aider à trouver plus facilement ce que tu cherches.

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Services/centres d’intervention ou de bien-être

C’est possible de bénéficier de soutien gratuit ou à moindre coût, offert par des intervenants et des professionnels formés en santé mentale. Certains centres offrent également une formation et divers ateliers pour t’aider à trouver un équilibre et à faire face à ce que tu vis.

Groupes de soutien par les pairs

Tu y trouveras des ressources éducatives et du soutien offert par des camarades étudiants qui sont généralement des bénévoles formés. Les programmes peuvent comprendre du soutien sans rendez-vous et des groupes de bien-être entre pairs sur des sujets liés à la santé mentale ou encore de l’aide pour t’orienter dans la vie postsecondaire en général.

Services en résidence

Parfois intégrés à la vie du campus, ces services apportent un soutien aux étudiants vivant en résidence et sur le campus. Il peut s’agir, entre autres, d’activités parascolaires, de repas ou d’activités de mobilisation pour les étudiants.

Centres internationaux

Les centres internationaux sont une excellente ressource pour mieux t’intégrer à ton campus et ta communauté, pour t’aider à faire la transition vers la formation postsecondaire et à relever les défis rencontrés en tant que nouvel arrivant au Canada.

Services de santé pour étudiants

Les services de santé pour étudiants comprennent des services médicaux (p. ex., évaluations, services d’intervention, tests et traitements) à prix moindre ou gratuits. Ces services sont prodigués par des médecins, infirmières, infirmières praticiennes et autres professionnels de la santé. Ils peuvent également comprendre de l’éducation et des ressources en matière de santé sexuelle (p. ex., la contraception) et une formation organisée par les étudiants.

Services d’accessibilité

Les services d’accessibilité peuvent fournir des aménagements particuliers pour favoriser l’apprentissage, de la technologie d’adaptation et d’autres mesures de soutien ou d’assistance liés à un handicap pour les étudiants qui en ont besoin.

Services de réussite académique

Ces services offrent un soutien d’adaptation à la vie sur le campus, aux études et de l’aide de préparation à la carrière (p. ex., ateliers pour le développement de compétences sur divers sujets, comme étudier, écrire, apprendre, gérer son temps, etc.).

Services autochtones/centre pour étudiants

Ces services mettent en valeur les connaissances autochtones et fournissent des informations et un soutien culturellement pertinent à la communauté du campus (les étudiants, les membres du personnel et les membres du corps professoral autochtones ou non autochtones).

Centres pour la diversité sexuelle et de genre

Parfois connus sous le nom de centres de la fierté ou intégrés aux bureaux d’équité, de diversité et d’inclusion, ces centres offrent des programmes axés sur les besoins des 2SLGBTQ+, des comités de défense des droits et des services de consultation inclusifs.

Conseils et soutien aux étudiants noirs

Ces services soutiennent les communautés noires, africaines et caribéennes du campus ainsi que les étudiants qui font partie de la diaspora africaine. Il peut s’agir d’activités de soutien ou de défense par les pairs ou en groupe, qui permettent aux étudiants qui s’identifient comme Noirs d’entrer en contact les uns avec les autres.

Soutien aux victimes de violence sexuelle

Ces services soutiennent les survivants de violence sexuelle par de la coordination, de l’hébergement et des ressources. Ils offrent parfois des programmes de prévention et d’intervention pour sensibiliser à la violence sexuelle.

Syndicats/associations d’étudiants

La plupart des campus abritent au moins un syndicat étudiant ou une association étudiante (certains pour les étudiants de deuxième cycle et d’autres pour les étudiants de premier cycle). Élus par l’ensemble des étudiants pour les représenter sur toute une série de sujets, notamment sur ce qui a trait aux politiques et aux services offerts sur le campus, les membres de ces syndicats ou associations organisent de nombreux événements, regroupés sous le thème « vie étudiante. »

Clubs et organisations d’étudiants

D’autres organisations étudiantes peuvent exister indépendamment des services offerts sur le campus. Ce sont parfois des clubs dont les activités sont axées sur un passe-temps précis, une cause sociale, une religion, une culture, une forme d’art, etc. Vérifie ce qui existe sur ton campus ou créé ta propre groupe!

Certains des services et centres énumérés ici peuvent porter des noms légèrement différents. Ils peuvent également être regroupés sur ton campus (p. ex., il arrive que les services de santé, d’accessibilité, d’aide psychologique et d’aide aux victimes de violence sexuelle se trouvent dans un même bureau). Si tu ne sais pas par où commencer, consulte le site Web ou les médias sociaux de ton établissement d’enseignement ou de l’un des services énumérés ci-dessus pour te diriger vers ce que tu cherches. Si tu as besoin de soutien, tu peux t’adresser à l’un de nos intervenants professionnels ou répondants aux crises bénévoles, 24 heures par jour, 7 jours par semaine. Allo J’écoute est là quand tu en as besoin!

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La Dre Moira Somers parle d’argent et du bien-être

novembre 30, 2021 argentécolestress
Jeune personne se servant d’un guichet automatique bancaire.

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L’argent peut être une importante source de stress pour les étudiants de niveau postsecondaire. Des préoccupations financières peuvent avoir un impact sur tes études, tes relations et ta santé mentale. Allo J’écoute a demandé à une experte, la Dre Moira Somers, psychologue financière et professeure, de nous en parler. En entretien avec Allo J’écoute, la Dre Somers a partagé des options pour du soutien pour les étudiants aux prises avec des préoccupations au niveau financier et en lien avec leur bien-être. En lisant ses réponses, réfléchis à ce qui pourrait te convenir et à ce qui te semble faisable à l’heure actuelle.

Tu peux consulter l’entretien ci-dessous :

Parlez-nous un peu de vous. Comment êtes-vous parvenue à votre domaine d’expertise unique?

Je suis psychologue financière et professeure. J’ai commencé à m’intéresser à la psychologie de l’argent en travaillant comme clinicienne en milieu hospitalier. Il m’est apparu clairement que le stress financier avait un impact sur la santé mentale, physique et relationnelle des personnes qui le subissaient, et ce, de multiples façons. J’ai donc entrepris d’en apprendre davantage sur ces liens.

Pouvez-vous nous parler un peu de la relation entre la santé mentale et l’argent?

Tant de choses les lient! Tout d’abord, la plupart des Canadiens jugent que l’argent est la principale source de stress dans leur vie. De plus, l’argent est lié à pratiquement tous les autres domaines de la vie : le logement, le travail, le mariage, l’éducation des enfants, l’accès à l’éducation et aux médicaments, la sécurité des transports, etc. Ainsi, il contribue de manière indirecte à de nombreux autres facteurs de stress.

À cet égard, les étudiants peuvent éprouver un sentiment de désespoir quant à leur avenir financier et se poser diverses questions, par exemple : « Est-ce que j’aurai ma propre maison un jour? », « Est-ce que je vais payer ces prêts étudiants pour le reste de ma vie? » ou « Est-ce que j’aurai les moyens d’avoir une famille et des enfants? ». Quels conseils donneriez-vous aux étudiants qui sont confrontés à ce genre de stress?

Le premier conseil que j’offrirais à un étudiant dans ce genre de situation? Arrête d’imaginer des dénouements effrayants à l’histoire de ta vie! Mon second conseil serait le suivant : détourne ton attention des récits angoissants que racontent les autres au sujet des choses sur lesquelles tu n’as aucun contrôle — par exemple, l’avenir — et ancre-toi dans le moment présent. Fais le point sur ce qui compte pour toi et ce que tu as envie de créer. Puis, efforce-toi d’acquérir les compétences financières de base qui t’aideront à y parvenir.

Les étudiants peuvent également être préoccupés par des pressions financières plus immédiates : payer la nourriture, le loyer, les factures, les vêtements ainsi que des technologies pour bien suivre les tendances. Ces pressions peuvent affecter la santé mentale des étudiants et leur capacité à se concentrer sur leurs études. Avez-vous des astuces pour aider ces jeunes à bénéficier de plus de soutien?

C’est un problème bien réel pour certains étudiants. Nous savons qu’il y a des jeunes qui décrochent parce qu’il leur manque quelques centaines de dollars. Si tu es dans cette situation, assure-toi de bénéficier au maximum de toutes les sources d’aide aux étudiants — si tu es découragé par le nombre de formulaires à remplir, demande de l’aide. Sache que de nombreux collèges et universités disposent de fonds d’urgence pour les étudiants afin de les aider à traverser les périodes difficiles – alors, renseigne-toi. Le meilleur indicateur de la capacité à surmonter les périodes de stress est le soutien social, donc continue à aller de l’avant et de faire savoir aux autres ce dont tu as besoin.

Les connaissances en matière de finances sont-elles importantes pour la santé mentale des étudiants? Et si un étudiant veut devenir plus compétent en matière financière, par où doit-il commencer?

Les étudiants doivent vraiment s’efforcer de développer des compétences d’emploi au cours de leurs études de niveau postsecondaire. Si ton programme ne comporte pas déjà des cours qui te préparent au marché du travail, recherche des cours facultatifs, des stages et des expériences de bénévolat. Apprends les bases de la négociation afin de pouvoir obtenir un taux de rémunération intéressant ainsi que d’autres aspects importants de l’emploi que tu vises. Fais des recherches à l’avance et entraîne-toi à avoir des conversations qui ne se limitent pas à l’argent. Tu dois pouvoir également t’exprimer sur le développement des compétences, les possibilités d’apprentissage ou les fonctions visées.

Quelle idée fausse les étudiants se font-ils de l’argent?

Selon mon expérience, l’une des idées fausses les plus répandues est que l’argent n’a pas ou ne devrait pas avoir d’importance quant au parcours éducatif, l’emploi, les rapports de couple, etc. Il existe un sentiment de honte, de superficialité ou d’avidité à l’idée de penser à l’argent ou d’en parler. Il est clair dans la plupart des cas que l’argent n’est pas la seule chose qui compte ni même la chose la plus importante. Toutefois, l’argent exerce une influence sur les autres choses qui sont vraiment importantes, comme la santé et la sécurité et le fait d’avoir des choix.

Si un étudiant disposait d’une demi-heure aujourd’hui pour faire quelque chose qui pourrait l’aider à mieux se sentir sur le plan financier, quelle serait cette chose?

La chose importante est d’avoir une vision nette des entrées et des sorties d’argent.

  • Quel est ton coût de vie?
  • Tes dépenses correspondent-elles à ce que tu valorises et ce que tu peux te permettre? 
  • Te prives-tu de certaines choses?
  • Comment faire preuve de créativité pour gagner plus d’argent ou réduire tes dépenses?
  • Je recommande la lecture ou l’écoute chaque jour de quelque chose de concret et de sensé sur l’argent.

Allo J’écoute tient à remercier la Dre Moira Somers d’avoir offert son expertise à l’appui de la santé mentale et du bien-être des étudiants de niveau postsecondaire en Ontario. Les réponses de la Dre Somers ont été révisées pour ce qui est de la longueur et du style. Si tu te sens préoccupé par un aspect des études de niveau postsecondaire, tu peux communiquer avec un intervenant professionnel ou un Répondant aux crises 24 heures par jour, 7 jours par semaine. L’équipe d’Allo J’écoute est là, quand tu as besoin de parler!

20 astuces d’ étudiant·e·s pour gérer l’anxiété

novembre 30, 2021 écolefaire faceprendre soin de soi-mêmestress
Jeune personne regardant un écran d’ordinateur, la nuit

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Il est tout à fait normal de se sentir anxieux lorsqu’on poursuit des études postsecondaires. Tu t’inquiètes peut-être de choses comme tes notes, tes relations, la COVID-19 ou ce que tu feras après avoir obtenu ton diplôme. Si tu es un étudiant qui éprouve de l’anxiété, tu n’es certainement pas seul! Allo J’écoute a demandé à des étudiants de niveau postsecondaire de donner leurs meilleurs trucs et conseils pour gérer l’anxiété. En les lisant, tu trouveras peut-être utile de noter les idées qui correspondent le mieux à tes besoins.

Tu peux jeter un coup d’œil aux astuces suivantes :

Planifie

  • « Quand tu étudies, fais un plan. Mets sur papier toutes les notions que tu dois savoir. Ensuite, reviens en arrière et complète de mémoire tout ce que tu sais déjà. Puis, reviens en arrière encore une fois et remplis les espaces laissés en blanc à l’aide de tes notes de cours ou d’autres ressources. Non seulement cela t’assure de couvrir toutes les bases, mais cela t’oblige à te rappeler activement les notions, ce qui est beaucoup plus efficace que l’étude passive! »
  • « Concentre-toi sur le moment présent et la tâche à accomplir plutôt que sur l’ensemble des choses ou sur l’avenir. »
  • « Ma façon de faire face à l’anxiété liée aux examens et aux dates de remise est de dresser une liste de priorités qui comprend les dates de remise à venir, classées de la plus haute priorité à la plus basse. Cela me permet de garder le contrôle et d’éviter une grande partie de l’anxiété qui accompagne les échéances imminentes! Je trouve que créer un environnement calme pour étudier ou faire mes devoirs aide aussi à combattre le sentiment d’anxiété. Pour moi, ça veut généralement dire une chandelle et un café 🙂 ».
  • « Fais des listes de choses à faire et respecte-la! Terminer ces activités, quelle que soit leur taille, te donnera un sentiment d’accomplissement, de productivité et l’envie de continuer à cocher les items complétés. »
Image d'une main écrivant avec un stylo à côté d'une citation qui dit, « Organise à l’avance tes journées chargées en bloquant des périodes sur ton horaire. Cela te permettra de rester sur la bonne voie et de prévoir des pauses pour t’accorder du temps juste pour toi! »
  • « Trouve quelque chose que tu as vraiment hâte de faire, même si tu n’as pas le temps de le faire ce jour-là. Écris-le sur un « Post-it » pour t’en souvenir. Il peut s’agir de débuter un projet qui te passionne, de planifier un voyage de rêve, de préparer une recette ou autre chose. Cela peut redonner vie à ton véritable moi et réanimer ton autodétermination. »

Prends une pause

  • « J’écoute de la musique; ça m’aide vraiment beaucoup. »
  • « S’entraîner, faire une sieste et écouter une émission ou une vidéo drôle. »
  • « Je mets mon balado favori et j’enfile des perles… Ça me libère le cerveau! »
  • « Prendre le temps de faire des petites choses pour soi à l’occasion peut aider beaucoup : faire une promenade, lire un livre, regarder un film, se coucher tôt. Le fait de pouvoir s’accorder une pause et de se détendre peut aider à se ressourcer pour pouvoir donner le meilleur de soi-même! »
  • « M’asperger le visage d’eau froide! »
Image d'un jeune adulte faisant du yoga à côté d'une citation qui dit, « Ça peut sembler terriblement simple, mais le meilleur moyen de se sentir moins stressé par l’école est d’en faire une expérience agréable en faisant quelque chose que tu aimes vraiment. Ce ne sont pas tous les cours qui sont faciles, alors essaie de créer un rituel autour de l’étude avec beaucoup de pauses. Les études sont importantes, mais rien ne compte plus que ton bien-être! »

Noue des relations avec d’autres personnes

  • « Parle à tes professeurs, chargés de cours, aides-enseignants, etc. Oui, cela peut être effrayant, mais il ne s’agit pas seulement de répondre à des questions en classe. Profite des périodes où ils sont à leur bureau pour les voir individuellement. Cela peut aussi t’apporter de l’aide supplémentaire et même à un futur mentor! »
  • « Trouve un bon groupe de camarades avec qui tu peux texter, rire et sortir en toute sécurité. Un réseau social chaleureux te met en contact avec la situation de stress réelle que tout le monde vit au postsecondaire. »
Image de trois jeunes adultes étudiant à côté d'une citation qui dit, « Demande de l’aide au besoin. Il n’y a pas de honte à s’adresser à des mentors, à des pairs, à des membres de la famille en qui tu as confiance ou à des professionnels si tu as besoin d’aide supplémentaire pour quoi que ce soit. Tu n’es pas censé tout savoir et de toute façon une telle chose est impossible. Avoir recours aux personnes qui nous entourent est un signe de force et de résilience, et il n’y a aucun inconvénient à cela! »

Vérifie comment tu vas

  • « Réfléchis à tes points forts, pense aux défis que tu as relevés dans le passé, rappelle-toi tes réalisations sans les qualifier de « petites ou grandes ». Essaie de te contenter de ce qui est « suffisant ». Donne-toi la permission d’apprendre plutôt que « gagner ». Pense en matière d’expérience plutôt que de t’attarder au résultat. »
  • « Écris comment tu aimerais te sentir et réfléchis à la façon d’y parvenir. »
  • « Accorde-toi du temps de réflexion chaque jour : ça peut être avant de te coucher ou juste au réveil, et vérifie régulièrement dans quel état se trouve ta santé mentale. C’est normal d’être anxieux et de se sentir débordé, mais assure-toi de t’accorder du temps pour privilégier une bonne santé mentale et un bien-être positif. »
  • « Dans ta vie de tous les jours, repère les pensées qui surgissent lorsque tu dois prendre une décision. Lesquelles sont faciles à prendre? Lesquelles te rendent indécis? Évalue ce qui rend la décision si importante. Reconnais tes limites. Souvent, l’anxiété vient du fait que l’on ne veut pas décevoir les autres. »
Image d'un jeune adulte souriant devant un ordinateur portable à côté d'une citation qui dit, « Ne sois pas trop dur envers toi-même. L’université demande de l’adaptation : beaucoup de choses changent d’un seul coup lorsqu’on intègre un lieu d’enseignement postsecondaire. C’est normal de ne pas tout savoir en même temps. Respire, établis des priorités et comprends que c’est normal de faire des erreurs. »

Allo J’écoute remercie tous les étudiants qui ont partagé des astuces pour soutenir la santé mentale et le bien-être des étudiants de niveau postsecondaires de l’Ontario. Leurs réponses ont été éditées pour des raisons de longueur et de style. Si tu souffres d’anxiété, tu peux communiquer avec un intervenant professionnel ou un Répondant aux crises bénévole de Jeunesse, J’écoute 24 heures par jour, 7 jours par semaine. L’équipe d’Allo J’écoute est là, quand tu as besoin de parler!